Une AMAP, késako?
Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne, animée par des bénévoles, elle permet d’acheter à un paysan local, ce n'est pas un marché libre et ouvert à n'importe quel produit ou acheteur
Les idées reçues : on a pas le temps, on a pas le choix, on va gaspiller, on a pas envie de s'engager, on peut pas changer d'avis
Mais non, on n'est pas prisonniers, on ne jette pas, on découvre légumes et recettes.
On sait d’ OÙ ça vient, QUI les produit, on LES rencontre.
Les Amap sont les seules qui ne font pas de bénéfice sur notre dos et sur celui du paysan, parce que les
contrats/abonnements signés garantissent les productions des paysans.
Soutenir des producteurs locaux.
Les distributeurs imposent de fournir au prix le plus faible, pour la marge la plus forte: on paie plus cher et il est bien moins payé.
Adhérer à une AMAP c’est dire au paysan de produire sans crainte, on achètera ses produits à un prix juste pour tous.
Il sait combien de paniers il doit remplir, calcule ce qu’il doit produire, sans pertes ni gaspillage.
On peut consommer local à prix correct.
Les légumes ou les fruits sont cultivés tout près, fournis à maturité, récoltés le matin pour le soir
Le budget ?
Le panier de légumes: de15€à 20€ par semaine, pour 6 à 8 légumes différents, payés au mois, C'est plus avantageux qu’au détail et les bénévoles comparent les prix avec les marchés et les magasins de revente.
On vient avec un sac vide et il repart plein de légumes frais du matin.
Exemple de fin octobre
La livraison
Jeudi entre 17h15 et 18h00, moment convivial: paysans, bénévoles et amapiens sont sympas
Le reste des courses ? Avec une liste de ce qui manque, elles prennent moins de temps: on achète juste ce dont on a besoin
Les super et hypermarchés nous tentent avec fausses promos, bidons plus chers qu’au litre, packs dont on n’a pas vraiment l’utilité ou en déplaçant les marchandises.
Ce n'est pas rigide
On n'aime pas s'engager, ne pas choisir, mais ce sont des légumes de base et on peut « troquer » avec les amapiens.
On n’aime pas le fenouil? On échange avec Lili, qui n’aime pas les radis.
On ne peut pas venir un jeudi ? On envoie quelqu'un, ou bien on récupère le panier chez un amapien, il suffit de demander, à condition de le faire assez tôt.
On se facilite les menus, on mange plus de légumes
Ceux qu’on n'achète pas d’habitude ? On demande aux amapiens comment les cuisiner.
On cuisine en fonction des contenus, on n'imagine pas des menus pour perdre du temps à chercher les produis.